L'intervention commence avec une bonne demi-heure de retard, le temps d'écouler une file qui traîne jusqu'au lac. L'animateur Dimitri Granovsky nous promet que la session n'en pâtira pas. Mouais... Nous sommes donc en présence de Francesco Prandoni et de Takanori Kobori du studio I.G. Francesco nous fait un long speech sur la vie d'Hokusai (La Grande Vague de Kanagawa. Tout le monde connaît. Si, si !) qui semble sorti de Wikipedia quand même. La troisième fille d'Hokusai était elle aussi une artiste accomplie au caractère aussi trempé que son père. ça ne devait pas être facile tous les jours !

Un manga nommé Sarusuberi raconte cette relation père-fille hors du commun. Le long métrage est une adaptation de ce dernier. Il est réalisé par Keiichi Hara (connu depuis Colorful mais je préfère Un été avec Coo) promet d'être intéressant et réaliste. Y nous raconte notamment la difficulté d'animer correcter un kimono -- il a fallu faire intervenir des mannequins mais point de motion capture, ici on fait tout à la main mon bon monsieur. On revient aussi sur la reconstitution des décors : Tokyo a été intégralement détruit deux fois et tout était construit en bois. Il a fallu se baser sur les peintures, estampes et textes d'époque pour saisir l'atmosphère d'alors, une sorte de Renaissance.

Malheureusement, le temps file et la session se termine. On aurait préféré moins de Wikipedia et plus d'anecdotes / extraits / images du film... Tant pis, on le verra l'an prochain au festival !