Encore une belle fournée ! Les incidents techniques n'ont pas entamé notre enthousiasme. Mais la fatigue s'installe et communiquer l'enthousiasme, bah... Vous savez, quoi... glump... zzzZZZzzz...

Allez, voici mes deux préférés :

  • Padre,
  • the Obvious child.

Peut-être Cèbe aura plus de courage que moi ?

-- etbougekobe

La session commence avec Cheatin' de Bill Plympton, les incidents techniques émailleront toute la séance, vendredi 13 oblige. Lorsque la salle s'obscurcit enfin, Ex Animo. Un verre tombe, et le principe de causalité impose donc que des créatures dessinées sur papier s'entredéchirent jusqu'à ce que le verre casse. L'animateur Polonais était fâché d'être à sec !

Rainy Days, la pluie, une femme, le mont Fuji, la bombe. Ce sont les souvenirs entremêlés d'un Japonais qui se rend sur une île étrangère. Joli mais pas très clair. S'en suit un court aux Poils, dans lequel la pilosité et érotisme ne font qu'un. Changement de registre complet avec Padre. Le père en question est loin d'être un saint mais un général Argentin sous la dictature. Sa vieille fille s'en occupe jour après jour tandis que le peuple libéré réclame mémoire et vérité. Le court se termine sur des films d'archives, une tendance de cette année au festival.

1000 Plateaux (2004-2014) a été réalisé à temps perdu dans une voiture en attendant les acteurs, réalisateurs, etc... sur des scènes de tournage. La musique jazzy permet de ne pas complètement s'endormir sur cet abstrait que nous avons pu voir 1.5 fois. J'ai décroché sur La Tête dans les Nuages. Joli, mais le propos m'échappe. Je n'ai rien compris au Japonais Anomalies. Ce n'est pas le jeu des anomalies mais plutôt celui de la normalité absente.

Brut est aussi brut que son nom l'indique en terme de graphisme et d'animation sur papier brouillon. En revanche le récit vu du point de vue d'un chien de femme juive durant l'Allemagne nazie est très bien mené. Un petit prix ? En tout cas mon préféré dans la sélection.

On termine sur le WTF The Obvious Child dans lequel un lapin est témoin d'un carnage. La petite fille qui se trouve là ne semble pas y être étrangère. C'est un joyeux bazar morbide et non sens anglais pur jus. L'animation est intéressante au travers notamment de l'utilisation d'images "dé-focusées". Si quelqu'un connaît le terme technique exact, ça m'intéresse ;-) That's all Folks!

-- Cèbe