Malgré mes efforts pour être en avance, nous arrivons une fois de plus en retard à la séance de 18h00. Il n'est pourtant que 17h50. Se pourrait-il que les programmateurs prennent des libertés avec les horaires ? Pour l'instant, nous nous installons au 1er rang, histoire de pouvoir apprécier toute la richesse et les couleurs des sous-titres et accessoirement se faire mal au crâne.

Dans Optimus Mundus, l'on voit Moscou par le commentaire amusé d'un chauffeur de taxi qui monologue avec l'un de ses clients, et qui lui fait visiter la ville alors qu'à l'origine départ et destination n'étaient qu'à une dizaine de mètres. Ce prétexte permet d'apprécier un regard tantôt cynique, tantôt tendre, toujours emprunt d'humour et d'optimisme. Notre chauffeur passe en revue l'histoire de la capitale, le regard que lui portent les étrangers, ses habitants, ses coutumes... et sa pègre.

Ce film est en réalité un assemblage hétéroclite de courts métrages ayant pour thème « le meilleur des mondes », Moscou. De fait, bien que le réalisateur soit russe, on voit participer européens, américains et japonais dans toutes les phases de l'élaboration de ce long moyen métrage de 56 minutes. La plupart du temps, c'est un mode surréaliste qui est employé, mélangeant images réelles, synthétiques et image par image.

Soyons clair ; l'intérêt du film est dans la narration, non dans la technique, finalement assez faible, mais pour ma part j'ai beaucoup apprécié (et je pense que Salvi aurait été de mon avis).

... A la sortie, n'écoutant que son courage, Seb demande à la responsable pourquoi les films commencent systématiquement en avance. Et bien, chers amis, les horaires donnés sont faux. Les films diffusés au Vox commencent à 17h30 et non à 18h00. Chouette, ça, d'avoir mis une affiche ou un erratum sur la Lune et pas sur la porte !