Téléphone, appareil photos ou tout autre appareil enregistreur est à remettre à une banque prévue à cet effet afin de pouvoir entrer. Il y a donc une file pour acheter des billets, une file pour remettre les appareils en question et une file pour entrer. Géant ! Après avoir passé l'examen du détecteur de métaux, j'entre enfin dans la salle en me demandant très franchement si j'ai encore envie de voir le film...

Finalement bien installé, j'écoute le réalisateur qui dit être honoré de pouvoir présenter son film trois mois avant sa sortie à un vrai public. Nous allons donc voir une version non définitive et avec un peu de chance moins censurée que la version finale ! (Lire à ce sujet mon compte rendu sur la conférence Aardman ~ Blue Sky de l'an dernier pour quelques informations sur les test screenings)

DJ est un gamin à l'imagination débordante. Rien d'étonnant à ce qu'il soit fasciné par la maison d'en face, une vieille bicoque occupée par un vieil homme sinistre qui passe son temps à terroriser les enfants qui osent approcher de sa pelouse. A la suite d'un accident, le propriétaire disparaît et d'étranges événements surviennent. DJ tente de convaincre les adultes que la maison est hantée, mais personne ne le croit. Il pourrait pourtant avoir raison... En compagnie de son meilleur ami Chorizo et de la charmante Jenny, il va tenter d'élucider le mystère de Monster House.

L'histoire est efficace. Huilée, rodée comme une bonne grosse machine hollywoodienne, Monster House sera un bon divertissement pour cet été. N'en demandez pas plus ! L'animation est correcte mais pas révolutionnaire, le scénario est parfaitement linéaire... Pouvait-on attendre plus d'un long métrage produit par Zemeckis et Spielberg ? Sûrement ! Avec un peu de chance, le jeune réalisateur Gil Kenan par ailleurs remarqué pour son court métrage The Lark saura rebondir et proposer des films moins lisses et commerciaux.