Shuhei Amamiya est un prodige du piano à 11 ans, tout comme son père. Ce jeune Tokyoïte à l'allure sérieuse déménage chez sa grand-mère malade, en province. Bien que discret, il est vite pris à partie par les fortes têtes de sa nouvelle école... Un garçon rebelle et un peu mystérieux nommé Kai lui vient en aide. Son nouvel ami l'emmène bientôt en forêt, où se trouve un étrange piano. Et Kei montre alors un talent inouï en jouant un morceau envoûtant, tandis que Shuhei n'en tire pas une seule note. C'est le début d'une grande aventure musicale pour nos deux héros.

De facture classique pour un sujet qui ne l'est pas moins, Piano no Mori entre dans la grande tradition des séries japonaises prônant le dépassement de soi et la compétition dans une discipline donnée. Il y a bien longtemps c'était le volley ou le tennis, plus récemment le mah-jong et dans notre cas, le piano. Cela n'empêche pas le message d'être efficace sans être trop didactique !

L'animation en elle même est de bonne qualité mais pas exempte de défauts... certains raccords sont un peu douteux, la musique n'est pas toujours synchrones avec les mains des pianistes, et quelques scènes sont mal dessinées. En revanche, les décors qui se veulent réalistes sont assez réussis. Certains personnages semblent tout droit sortis de la série Monster (que je recommande au passage) mais rien de bien étonnant avec une partie de l'équipe aux commandes, dont le réalisateur ! Quand à la musique, bien sûr rien à redire : quand Mozart, Beethoven et Chopin s'invitent, on est obligé de s'incliner. Il y a cependant quelques morceaux originaux très réussis, et je vais peut-être chercher à me procurer la bande originale, en bon fan que je suis. Et le DVD s'il sort un jour.

Il serait étonnant que Piano no Mori remporte le grand prix. Le prix du public, peut-être ! Mais comme je commence juste mon festival, je n'ai pas vraiment de référentiel !