Boogie el Aceitoso

Boogie a connu toutes les guerres et tous les conflits du Vietman à l'Irak en passant par l'ex-Yougoslavie. Il se sent comme un poisson dans l'eau dans cette ville corrompue jusqu'à la moelle. Il est prêt à tuer père et mère pour de l'argent. Enfin, c'est ce qu'il croit... Une histoire bien roussie entre le patron de la mafia et son ancienne petite amie l'amènera à faire preuve de qualités jusque là inconnues pour lui.

Qualifier Boogie el Aceitoso de violent est un doux euphémisme. Il s'agit carrément d'une parodie de Sin City et de Kill Bill matinée de Hot Shots 2, c'est dire le niveau ! Au niveau animation, réalisation et musique, rien d'exceptionnel. J'ai pourtant passé un très bon moment malgré certaines longueurs au milieu du film. La séquence de fin m'a surpris, bien que tout à fait dans la continuité de l'histoire. Je ne connais pas la bande dessinée (Argentine) d'origine, mais nul doute qu'elle est bien trash et parodique.

Les Lascars

Une banlieue peu reluisante. L'été bat son plein. C'est la canicule et les esprits s'échauffent sous le soleil brûlant. Tony et José mettraient bien les voiles pour Santo Rico, mais pas de bol: Tony s'est planté en achetant les billets. Sans un sou, les deux lascars multiplient les combines douteuses pour parvenir à leur fin. Les situations rocambolesques se multiplient alors que le voyage tant désiré semble de plus en plus s'éloigner...

Je ne connaissais pas du tout l'univers des Lascars avant d'avoir vu le film; j'en ressors avec le sourire. Si les protagonistes ne sont pas très nets, ils sont tous assez attachants. Côté technique, rien à dire, c'est très bien fait. Une histoire qui roule !

Monstres contre Aliens

Il y en a qui n'ont pas de chance (quoique)... Le jour de son mariage, Susan prend une météorite sur le coin du nez. Pas refroidie pour autant, elle se rend à la cérémonie. L'église est malheureusement un peu trop étroite pour notre héroïne en pleine croissance. Du haut de ses 20 mètres, le monde parait tout de suite plus petit... La brigade d'intervention de l'armée intervient rapidement et sécurise le périmètre, et Susan par la même occasion.

La jeune fille découvre bientôt qu'elle est considérée comme un monstre, tous comme d'autres prisonniers hors du commun : un homme poisson, un blob, un savant fou à tête d'insecte et un insecte géant à tête d'écureuil. L'avenir carcéral de ces créatures parait tout tracé -- du moins, jusqu'à une attaque extra-terrestre qui contraint le président des USA à libérer nos chers monstres. Monstres contre Aliens, qui prend les paris ?

Dreamworks n'en est pas à son coup d'essai et nous offre un divertissement très drôle au scénario très mince. Qu'importe, la recette de Shrek transposée dans l'univers de la science-fiction est efficace et trouvera son public à coup sûr.