Merci Elo pour le compte-rendu sur les CMC1 ! C'est pour ma part ma première séance de courts, et ma foi j'ai trouvé cette sélection n°2 plutôt réussie. Nous commençons avec Chinti, la petite fourmi qui rêve de bâtir le Taj Mahal à l'aide de détritus accumulés sur la plage. Très joli, agréable à regarder et original dans sa technique puisque la réalisatrice a composé l'animation avec des feuilles de thé !

Combustible

Hi no Yōjin (Combustible) de Katsuhiro Otomo se déroule à une époque où les incendies sont courants à Edo, et où la technique des pompiers consiste à démolir les bâtiments adjacents afin de circonscrire les feux le plus rapidement possible dans une ville déjà densément peuplée. Une jeune fille qui doit bientôt se marier aime en secret le fils du voisin -- une tête brûlée qui forcément rêve de devenir pompier. Très beau court métrage, technique impeccable pour un réalisateur qui n'a plus grand chose à prouver.

PES revient et nous propose une recette de Fresh Guacamole plutôt originale avec les ingrédients les plus insolites, c'est appétissant. La conductrice de Tram parcourt inlassablement la ligne 8 en cadence, et rêve éveillée que ses passagers ont des pulsions inavouées. Le rythme et l'humour de ce court ont emporté l'adhésion du public ! Le dernier court drôle de la sélection s'appelle Pythagasaurus du nom du célèbre dinosaure féru de maths. Quoique... Il pourrait bien avoir une dent contre Ig et Uk...

Dans les inclassables, The People Who Never Stop est une allusion aux Japonais qui ne s'arrêtent jamais et toujours se relèvent, même d'un tsunami. J'avoue que je ne sais pas trop quoi penser de ce court ; est-ce vraiment encore de l'humour ? Il est plus facile de trancher avec Audition, ou un jeune trompettiste joue littéralement sa vie pour rejoindre l'orchestre d'un camp de la mort. Father se concentre lui sur les récits imbriqués de cinq enfants qui ont eu des relations difficiles avec leur père. Chaque récit utilise une technique d'animation différente, et l'ensemble est intéressant quoique pas toujours facile à suivre.

Father

Dans la catégorie c'est joli mais j'ai rien compris (mais je n'ai pas dormi), Rossignols en Décembre et Some Actions Which Haven't Been Defined Yet in the Revolution se posent là. Ce dernier court Chinois utilise une technique xylographique pour un résultat assez esthétique mais dont le propos m'échappe complètement.