ももへ... Ce sont les derniers mots du père de Momo avant qu'il ne disparaisse en mer. Que voulait-il lui dire, alors qu'elle s'était disputée avec lui juste avant son départ ? Momo doit faire face et s'adapter à une vie complètement nouvelle. Habituée à la vie citadine de Tokyo, elle habite maintenant avec sa mère dans une vieille maison. D'étranges incidents arrivent bientôt sur cette île isolée et normalement tranquille. Et voilà que Momo entend maintenant d'étranges bruits venant du grenier...
Hiroyuki Okiura réalise un film aux antipodes de son précédent (Jin Roh) et signe un conte familial plein d'humour teinté de surnaturel. Le film s'attache à montrer un quotidien Japonais "presque" normal et j'ai pris un grand plaisir à suivre les aventures de la jeune héroïne. Pas d'esbroufe visuelle, pas de 3D hors de propos, pas de chanson intempestive : un vrai bol d'air !
1 De etbougekobe -
LMC5
Crulic
Le festival aime les biographies. Après Couleur de peau : miel, l'autobiographie de Jung, voici Crulic, un titre d'abord obscur que nous comprenons une fois les présentations faites avec le héros : Claudiu Crulic. Ce film raconte son histoire, un jeune roumain de 33 ans, mort dans une prison polonaise. Accusé de vol, il n'a cessé de clamer son innocence auprès des autorités avant d'entamer une grève de la faim fatale. Je lis quelque part sur le web qu'il s'agit du premier long métrage animé produit depuis 20 ans dans le pays. Pas étonnant que nous voyons une ribambelle de soutiens (roumains et polonais) avant de voir le film !
Dès le début du film, nous savons que cet homme meurt. Le reste (soit 1h13), revient sur son enfance, sa détention, ses courriers, sa grève. En épilogue, des extraits des journaux télévisés de l'époque nous font comprendre que cette affaire a fait grand bruit, allant jusqu'à la démission d'un Ministre.
Malgré la gravité du sujet, nous assistons à un long-métrage qui s'étire en douceur. Retranscrivant ainsi l'attente de Crulic, de l'espoir à la résignation.
J'avoue, la scène du linceul flottant sur les paysages de son enfance est d'une durée... mortelle. L'écran noir de fin me fait dire "ouf, c'est fini !". C'est plutôt dommage, car l'animation est plaisante et l'histoire captivante. Peut-être aurait-il été au top en format moyen ?
2 De vy -
LMC7
« Le voyage vers Agartha” ou “Children who chase lost voices from deep below” de Makato Shinkai…
116 minutes ! Il est important de le savoir pour son planning et la séance qui suit surtout quand on est à La Turbine… La durée peut donc faire peur mais finalement hormis quelques petites longueurs au départ, tout est vite oublié et le film passe en une seconde.
« Jusqu’ou seriez-vous prêt à aller, que seriez-vous prêt à faire pour revoir, faire revivre un être disparu ?
C’est au travers de l’histoire d’une jeune fille prénommé Asuna que l’aventure se déroule… L’histoire n’est pas cousu de fil blanc, les épopées s’enchainent, les rebondissements également, le voyage est périlleux, plein de leçons de vie ou de mort !? J’aurais presque versée ma larme deux ou trois fois, mais c’est ma sensibilité à moi !
Le voyage vers Agartha, le voyage où l’on apprend ce que veux dire au revoir !